Sekai no Chûshin de, Ai wo Sakebu aka Comment un drama m'a achevé .
Traduction : Hurler son amour au centre de la terre .
(le titre peut faire peur mais le drama est genialement triste)
Drama en 11 épisodes .
Diffusion courant l'été 2004.
Cast :
Yamada Takayuki aka Best crying actor : Matsumoto Sakutaro (17), Ayase Haruka : Hirose Aki (17), Ogata Naoto : Matsumoto Sakutaro (34), Sakurai Sachiko : Kobayashi Aki, Tanaka Koutaro : Ooki Ryunosuke, Motokariya Yuika : Ueda Tomoyo, Matsushita Yuki :Yatabe Toshimi, Emoto Tasuku : Nakagawa Akiyoshi .
Ca fait du monde et là j'ai pas encore écrit les parents.
L'histoire .
Saku à 17ans lorsqu'il perd celle qui l'aime . Incapable d'accomplir la derniere volontée de cette dernière : qui est de jeter ces cendres au centre du monde, en plein desert Australien . Il les garde sur lui, incapable de faire son deuil, et d'avancer (sur le plan sentimental). Apres 17 ans, il decide de revenir sur les lieux et il se remémore leur histoire qui debute lors qu'une veillée funéraire d'un ancien professeur. Lors de cette cérémonie, Aki une élève de sa classe, est en train de lire un poème lorsque le pluie commence à tomber. Déterminée à vaincre la pluie, elle poursuit sa lecture quand derrière elle, elle remarque qu'un jeune garcon qui la protège avec son parapluie . Par ce geste Saku et Aki commencent à se parler et à tomber amoureux. Cependant Aki montre des signes de plus en plus repetitif de vertige, de malaise . Leur relation prend une nouvelle tounure, entre messages enregistrés, visites à l'hopital, espoir, rechute et malheuresement la perte de l'etre aimé.
L'avis :
Non, mais c'est pas Humain de faire ça, les japonais sont très fort . J'ai jamais autant pleuré devant mon écran, je pleure pas souvent mais là à la fin j'en pouvais plus. Je pleure autant que Yamada Takayuki c'est dire.
Mais revenons plus précisément à ma critique : alors pour commencer on retrouve, enfin c'est plus dans Byakuyako qu'on retouve le duo Yamada/Ayase. Je peux meme dire trio puisque l'acteur Tanaka Koutaro participe aux deux dramas 'il jouait le jeune flic qui se fait sympatiquement tué au milieu de drama) . L'ending égalment est chantée par Kou Shibasaki. Donc pour Byakuyako on a reprit une equipe qui gagne pour faire quelques de bien different . Car les deux dramas n'ont rien à voir. C'est Sekai no Chûshin de, qui lança la carriere de Ayase, Takayuki et Tanak . Le drama reçut une floppée de prix au 42nd Television Drama Academy Awards : dont meilleur drama de l'année, meilleur cast, meilleur acteur pour Yamada, meilleur 2nd role feminin pour Ayase ( je comprends pas pourquoi le 2nd role, puiqu'elle joue le role principale feminin mais passons), meilleur revelation pour Tanaka Koutaro, meilleur scénario, meilleur realisation bref beaucoup de prix .
Le tout est de voir si cela est justifié, dans l'ensemble c'est un grand Ouiiiii .
Sekai no, se passe en deux temps : on suit le jeune Saku jeune, un adolescent de 17 ans amoureux et parallelement on suit le Saku incapable de faire son deuil au bout de 17 longues années. Alors que le jeune Saku doit faire face à la maladie de son amie, le Saku de 34 ans comprend qu'il est peut etre temps de jeter ces cendres et de poursuivre sa vie . Le principal sujet du drama n'est pas l'histoire d'amour entre des jeunes adolescents (tout aussi beau et pure soit il), mais il montrre la difficulté de faire son deuil et d'aller de l'avant . Le drama s'appuie sur le passée pour surligner l'empruinte laissée par le premier amour et la difficulté d'etre celui qui reste .
Pour conter cette histoire, les scénaristes donnent grâce à leur dialogues d'un naturel bluffant, un echos qui permettent d'interpeller chaque spectateur . Ca sonne tellement juste que ça touche . Ici, pas de grands monologues, pas de niaiserie. Vers la fin, les derniers les mots echangés mots entre notre couple sont tellement beaux que ça resonne encore dans ma tete. C'est simple, ça touche, c'est beau.
Mais pour donner à ces lignes toutes leur ampleur, il faut de bon, d'excellent interprete et là je dis bravo aux casteurs car des rôles principaux aux seconds rôles c'est parfait. Ce qui est bien c'est que personne n'efface personne. Je pourrai dire que Yamada brille par son talent (et c'est vrai) mais Ayase vers la fin est toute aussi éblouissante. L'évolution de son personnage est accompagnée d'une transformation physique et d'après ce que j'ai pu lire, elle sait bien rasée le crâne , elle a même suivi un regime assez stricte pour perdre du poids. Cette investissement porte ces fruits, on voit l'evolution, on souffre pour elle car on pense toujours à cette jeune fille determinée, sportive, pleine d'avenir. La voir lutter pour se mettre debout, ou avoir honte de ne peut pouvoir se laver c'est dure et le personnage touche, elle devient presque réel. Cette fille ça peut etre une amie, collègue. Elle est loin adolescente naive, mignonette qui fait tourner la tête du pauvre Aki . Pour Aki, un grand chapeau aux deux interprètes, car meme s'ils ne ressemblent pas physiquement , au niveau des mimiques, des comportements, les deux acteurs sont d'une constance ( à mon avis, ils ont du travaillés le role ensemble car certaine mouvement, actions sont joués de la mama maniere), l'évolution du personnage est d'une fluidité. Alors qu'on sent Yamada souffrir (aka pleurer : faut il le rappeler), Ogata Naoto exprime avec justesse une sorte de renaissance et la volonté de retrouver le bonheur et reprendre enfin goût à la vie. Les jeunes interprètes qui jouent les amis du couples font aussi du très bon travail, ils sont peu developpés mais ils sont presents .On ressent cette bande unis.
Les parents et le professeur sont également important, j'ai énorment apprecié, les dialogues entre Aki et sa mère . La comedienne qui joue la mère Aki est magnifique, d'une justesse, on sent toute la fragilité l'espoir puis le desespoir face à la maladie de sa fille. Dans ses gestes, ses intentions, elle joue une vraie mère en plein désaroie. C'est également ça, l'une des réussite du drama ce n'est pas un teen drama . Les adultes sont bien presents et ils montrent la difficulté des parents à faire face à la maladie de leur enfant : je souligne cette très belle phrase de la mère d'Aki quand Saku lui demande pourquoi elle sourit et elle lui reponds " parce que je suis fatiguée de pleurer". Ca veut tout dire.
Passée, Futur : Le present ? Donc on a de bons dialogues, des acteurs over the top. Je l'aie écrit dans un autres billet, les asistiques sont friands des mélodrames mais pourquoi cette histoire, ce drama est il si particulier pour moi (en tout cas). Bon deja Yamada malgré sa coupe de cheveux,il est Over Over Uber the Top .Je ne le repetarai jamais. Je pense que le parallèle entre les deux époques est très bien dosés, avec le passé on comprend la douleur si profonde de Saku .
Yamada dans 17 ans ?
Dans ce drame rien de surréalliste arrive, c'est crédible . On a pas action ou d'événement qui ne servent à rien comme un ennemi qui arrive pour briser ce jeune couple. Comme rien d'extraordinaire arrive, on prend le temps de faire parler, de voir agir nos heros, ils s'engueulent, s'aiment, s'enregistrent des messages ( que c'est romantique, j'adore) On prend le temps, sans ennuyer non plus .Je pense qu'elle est là, la clé du drama. Faire vivre ses personnges pour les rendre humain et attachant . Lorsqu'on est attaché à des personnages, il est beauoup plus difficile de s'en separer et même si on connait le dénouement on espére qu' Aki guerisse puis lorsque la maladie s'aggrave on espére secrètement qu'elle ne souffre plus et qu'elle s'endorme.
Certe tout n'est pas parfait dans ce drama, mais franchement, est ce vraiment important . Je vous conseille vivement ce drama qui devient de plus en plus intense (9 et 10 j'en pouvais plus ). Un drama qui traite de la vie et, la difficulté de faire face et d'accepter la perte d'un etre cher, cependant comme l'ecrit Aki à la fin . Il faut continuer à vivre, à avancer . 18/20 pour ces derniers épisodes si intense.
Il existe aussi une version cinematographique japonaise qui date d'avant le drama et une version coréene sous le nom de "My Girl ans I".
Et bravo si vous avez tout lu !